5 livres pour enfants sur les troubles de la parole et du langage

Que ce soit pour sensibiliser votre classe à la différence d’un élève ou pour montrer à votre enfant qu’il n’est pas seul, voici cinq livres pour enfants traitant de troubles de la parole et du langage, notamment de la dysphasie. (Comme chaque enfant est différent, nous vous invitons à déterminer préalablement si l’œuvre concorde avec sa vision du monde.)

 

Les victoires de Grégoire : Histoire sur… la dysphasie (Danielle Noreau)

Couverture de Les victoire de Grégoire. On y voit Grégoire dessiner, vêtu d'une cape et d'un heaume de chevalier.

Grégoire a de la difficulté à communiquer à cause de la dysphasie dont il est atteint. Il ne comprend pas toujours les mots qui sortent de la bouche de ses amis ou de son enseignante. Mais Grégoire est rempli d’imagination. Il dessine des dragons et des ratons laveurs de toutes les couleurs. Il parle aussi avec ses yeux, qui sont si brillants. Avec l’aide de l’orthophoniste et des élèves de sa classe, Grégoire apprend à mieux prononcer les mots et à se faire comprendre. Il s’épanouit aussi grâce à ses talents, en dessin mais aussi en taekwondo. Ainsi, Grégoire évolue au rythme de ses petites victoires.

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Le lac des singes (Élise Turcotte)

Couverture du Lac des singes, montrant des singes aux visages rouges devant un lac.

Quand elle est fatiguée, la mère de Pilou mêle souvent les mots. Un soir, plutôt que de lui demander de jeter ses vêtements dans le sac de linge sale, elle lui propose de les mettre dans le lac de singes. L’enfant rit, puis se glisse sous les couvertures avec cette image en tête. Le lapsus évocateur agit alors comme une véritable clé magique, entraînant le garçon dans un rêve fascinant, peuplé de singes et de créatures tantôt merveilleuses, tantôt effrayantes.

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Qu’est-ce que tu dis, Coralie? (Stefan Boonen)

Couverture de Qu'est-ce que tu dis Coralie. On y voit Coralie parler à un perroquet jaune.

Coralie a de la difficulté à prononcer certains sons. C’est pour ça qu’elle va chez une orthophoniste. Ensemble, elles font des exercices. Coralie doit répéter les mots difficiles. La plupart du temps, elle y arrive bien chez l’orthophoniste, mais à la maison et à l’école, elle fait encore beaucoup d’erreurs. Elle n’aime pas parler devant toute la classe. Car quand elle veut dire un k, sa bouche dit souvent un t. Ou bien lorsqu’elle veut dire un g, sa bouche dit un d.
Avec la complicité de son orthophoniste et de son drôle de perroquet, la petite Coralie réussira à faire une présentation orale devant tous les élèves de sa classe.

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Vincent et les pommes (Brigitte Marleau)

Couverture de Vincent et les pommes. On y voit Vincent cueillir une pomme dans un pommier.

« Pourquoi Vincent dit « pote » à la place de « pomme »? » demande Marie à son enseignante. « Vincent est dysphasique. Ce qui veut dire qu’il a de la difficulté à communiquer. Si on veut qu’il comprenne bien, on fait de petites phrases en lui parlant lentement. Parfois, pour l’aider, on peut même lui montrer une image. Bon l’ami! Es-tu prêt à faire l’atelier sur la pomme? »

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Le conte de Noël de Robin-le-rouquin (Bill Luttrell)

Couverture de Le conte de Noël de Robin le rouquin. On y voit Robin sur une scène aux rideaux rouges fermés. Il est dans la lumière d'un projecteur et lit un papier devant un micro.

Un élève de la classe de deuxième année de madame Morrissot sera choisi pour lire son conte de Noël à la grande fête de l’école. Lorsque madame Morrissot pige le nom de Robin, la classe ronchonne. Pauvre Robin! Chaque fois qu’il est nerveux ou trop excité, les mots se bousculent dans sa bouche. Comment réussira-t-il à parler devant son public ? Rira-t-on de lui ? Grâce à ses amis, Robin comprend que ce n’est pas tant la manière dont on parle qui compte le plus, mais ce que l’on a à dire.

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